samedi 9 août 2014

Ben Ali ou la corruption parasitaire

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Kaïs relativise la corruption du régime de Ben Ali. C'était pourtant un des principaux griefs qu'avaient les Tunisiens à son égard, et notamment vis-à-vis de son épouse Leïla Traboulsi, connue pour mélanger les intérêts de l'Etat avec ceux de sa famille.

Kaïs explique pourquoi le système demeurait, sinon politiquement, du moins économiquement supportable. Selon lui la conception des projets d'investissement demeurait du domaine de l'administration, la corruption n'intervenait qu'au stade de la mise en oeuvre, sous forme de branchement parasitaire, au bénéfice d'un frère ou d'un neveu, voire d'un ami.

Pour autant l'Etat n'aurait pas investi dans des projets absurdes juste pour permettre aux Ben Ali et Traboulsi de s'enrichir, contrairement à certains pays d'Afrique noire pointe Kaïs. Pas d'autoroute se terminant dans le désert ou de port sans infrastructure logistique par exemple.

Zoubeir proteste mais n'arrive pas à trouver un exemple convaincant, ou bien renonce à la polémique. Je vois bien que ces deux là ne sont pas d'accord sur tout. 

Vous pouvez lire ce compte-rendu fait par la revue Jeune Afrique des travaux de la commission d'enquête tunisienne : le vol était généralisé sous Ben Ali. 


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