Apres le déjeuner, Mariem et Hamza nous font prendre quelques repères dans Sousse, puis nous accompagnent pour le rendez-vous avec Fethi, le neveu du propriétaire qui va nous donner accès à la maison trouvée sur Airbnb.
Malgré les photos ils s'inquiètent pour nous et tiennent absolument à vérifier que tout va bien. Ils nous décrivent la banlieue de Ksibat comme un lieu d'activités industrielles, et nous informent que le mari de Leïla pourra facilement nous trouver une alternative si nécessaire. Eux-mêmes ne louent que par le bouche à oreille. Si tous les Tunisiens font comme eux, voilà qui explique pourquoi aucun des logements à louer n'avait de commentaires. Les touristes ont par ailleurs déserté la Tunisie depuis 2011, et ont plutôt tendance à s'agglutiner dans des complexes hôteliers en bordure de plage, en évitant soigneusement l'aventure dans l'arrière pays.
Sur le chemin nous ne voyons pas d'usines mais plutôt une succession de villages bâtis de maisons d'un étage.
Nous retrouvons Fethi près de la municipalité de Ksibat et il nous conduit à la maison, située dans une impasse, coincée entre un mausolée et une mosquée, tous bâtiments surmontés de hauts parleurs pour les appels à la prière.
La maison est conforme à la description, assez grande, très propre, décorée en style traditionnel, avec des plafond ornés de moulages en stuc et des murs recouverts de zelliges.
L'ensemble est construit autour d'une galerie et d'un petit jardin rafraîchissant.
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